L'importance des normes pour sécuriser efficacement les accès d'un bâtiment.
Aucun bâtiment n’est à l’abri d’un incendie ou d’un autre phénomène naturel. Lorsqu’ils surviennent, des mesures de sécurité doivent être mises en place pour évacuer les personnes présentes. L’une des plus importantes concerne celle des issues de secours. La construction de ces parties d’un bâtiment est régie par certaines normes que nous vous proposons de découvrir.
En vigueur depuis 2002, mais revisitée en 2008, la norme EN 179 est une norme européenne qui a trait aux fermetures d’issues de secours. La fermeture d’urgence conforme à la norme EN 179 doit respecter un certain nombre de critères. Cette fermeture doit par exemple être fonctionnelle entre -10 °C et +60 °C et être équipée d’une béquille intérieure de forme U. Cela permet notamment de réduire au maximum les risques de blessure. La saillie quant à elle, doit être de 150 mm au maximum en catégorie 1 et de 100 mm au maximum en catégorie 2. La fermeture d’urgence doit également être équipée d’une clé, d’un bouton ou d’une béquille comme organe extérieur de manœuvre. La force minimale requise pour déverrouiller ce type d’ouverture doit être inférieure à 70 N. Dans le cas où la fermeture d’urgence est manœuvrée par une plaque, cette force doit être inférieure à 150 N. Selon la norme EN 179, l’endurance de la fermeture d’urgence est de 100 000 cycles en grade 6 et de 200 000 cycles en grade 7. Aussi faut-il préciser que ces fermetures d’urgence sont classées en fonction du système de classification à 10 caractères.
La norme EN 125 est celle qui régit les serrures anti-paniques. Celles-ci interviennent en cas de danger, lorsqu’il y a la nécessité d’évacuer les occupants. Dans les situations d’urgence, il est plus que nécessaire que les issues de secours en soient équipées. Cela permettra au public de quitter le bâtiment en toute sécurité. De ce fait, ces serrures doivent respecter certaines caractéristiques imposées par la norme EN 1125. En premier, elles doivent pouvoir être fonctionnelles entre -10 °C et +60 °C. Elles doivent aussi être équipées d’arêtes et d’angles arrondis avec un rayon supérieur ou égales à 0,5 mm. La saillie de la barre antipanique quant à elle doit être de 150 mm au maximum en catégorie 1 et de 100 mm au maximum en catégorie 2. Selon cette norme, l’organe extérieur de manœuvre peut être un bouton, un cylindre, une béquille ou une clé. Elle doit pouvoir être déverrouillée avec une force de moins de 80 N dans le cas d’une porte non chargée. Et s’il s’agit d’une porte sous charge, la force requise doit être inférieure à 220 N. L’endurance de la serrure antipanique quant à elle est de 100 000 cycles en grade 6, et de 200 000 cycles en grade 7. Tout comme les fermetures d’urgence, les barres antipanique sont classées en fonction du système de classification à 10 caractères.
Cette norme a trait aux dispositifs actionnés de sécurité. Ceux-ci permettent notamment d’assurer la sécurité en cas de panique ou d’incendie. Ils sont généralement classés en trois groupes :
Cette norme établit donc les caractéristiques de ces dispositifs, de même que les options de sécurité (réarmement, signalisation des positions d’attente ou de sécurité, etc.). Elle stipule également que les DAS télécommandés doivent être munis d’une télécommande de 24 à 48 V et ce, façon continue.
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